La suite que personne n'attendait tous...
Épisode 2
C’ est la jungle… La moindre apparence peut être trompeuse ou pas (ce qui augment le rique de se tromper soit dit en passant) et Jack Pott avance dans cette chaleur étouffante accompagné de sa femme et d’un porteur ridicule. ’Chier.
A part 2h de plus, rien n’a changé depuis notre dernière rencontre avec ce héros des temps modernes, entendez par là une feignasse complète, eh oui, tout se perd mon bon monsieur…. Bon on en a marre de l’entendre se plaindre, ça c’était dans le 1er épisode ! Ajoutons un peu d’action comme
Une flèche qui vole sous son nez et deux Indiens qui sortent des fougères.
Le suspense est à présent total. Ces Indiens sont armés l’un d’une lance , l’autre d’un arc. La jeune femme qui sert présentement de zeste d’érotisme dans ce monde de brute, vient de commencer à hurler.
Ouille. Mal aux noreilles.
Aparemment, les autochtones aussi. Ils comencent à parler dans un dialecte incompréhensible pour le commun des mortels.
« Vla tipa sar cosi !! crie l’un d’eux.
- Baus dugo baus ! » crie l’autre.
Le porteur qui, décidé à faire dans l’anticonformisme, s’appelle Dave, intervient alors :
« Là , je crois qu’ils disent …
- Ta gueule, normalement c’est moi qui traduis. Toi, tu portes. C’est ton boulot. Moi, c’est explorateur. T’ as déjà vu Indiana Jones se faire traduire quelque chose par un porteur, toi ? Hein ? Ah bon. Bah pas moi. Donc, là ils disent ….
- …
- … »
Un ange, sous l’apparence d’un Boeing 747, passe.
« Bah vas-y qu’est-ce que t’attends ?!
- Mais …
- Ouais, eh ben j’ai changé d’avis. Allez, grouille ! dit Jack, ravalant à grand-peine ses larmes, sa honte et sa façade.
- Bon. Alors, là il a dit : « On se casse » …
- Ce qui explique qu’ils ne soient plus là ….
- …Et l’autre a répondu : « OK, chef »
- D’accord. Et ceux-là, ils disent quoi ?
- Ils disent : « Rendez vous, et il ne vous sera fait qu’un petit peu de mal, dans la limite du possible.
- C’est rassurant. »
A nouveau, la seule touche féminine dans une histoire qui est résolument phallocrate se permet d’ajouter :
« Vous devriez faire quelque chose.
- Vous avez raison, darling, je vais ……